lundi 28 octobre 2013

QUI VOUS TRAQUE SUR INTERNET ?

Aujourd’hui, deux de mes sujets d’intérêt se rencontrent : la protection et le respect de la vie privée avec les extensions de Firefox. L’extension c’est Lightbeam. Il s’agit du renommage de l’extension Collusion qui, bien qu’avec moins de fonctions, avait déjà fait parler d’elle, notamment avec plusieurs passages télé.
Cet outil permet de manière graphique de figurer les relations entre le sites sur lesquels vous surfez avec les sites tiers qui sont également sur les pages Web que vous visitez volontairement. Pointez donc une lumière sur qui vous observe en douce.
Mozilla qui édite cette extension est en pointe sur le combat pour le respect de la vie privée en ligne. La fondation participe aux combats pour l’abandon des projets de législations liberticides ou l’abrogation des systèmes gouvernementaux de surveillance généralisée. Ainsi, Mozilla a lancé StopWatching.Us, mouvement qui a organisé hier une manifestation à Washington contre la surveillance massive.
Mozilla est également en première ligne du combat contre le pistage et l’exploitation des données personnelles collectées et croisées à l’insu de l’internaute par des sociétés privées, notamment aux fins d’affichage publicitaire. Il s’agit en particulier des discussions et des implémentations du blocage des cookies tiers et du Do Not Track (ou DNT ou Ne pas me pister).
L’aventure Lightbeam, alors Collusion, commence en juillet 2011 sous la forme d’un projet personnel du développeur de Mozilla Atul Varma. Inspiré par le livre The Filter Bubble (voir le concept de bulle de filtres d’Eli Pariser), Atul a créé une extension expérimentale pour visualiser le comportement de navigation et la collecte de données sur le Web.
En février 2012, Gary Kovacs, CEO de Mozilla à cette époque-là, a présenté l’extension Collusion dans une conférence TED sur le révélation du pistage en ligne (sous-titrée et introduite en français, c’est maintenant une des conférences TED les plus regardées de tous les temps).
 
En septembre 2012, Mozilla a uni ses forces avec des étudiants de l’université d’art et de design Emily Carr pour développer et implémenter les visualisations pour l’extension. Avec le soutien de la fondation Ford et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Collusion a été ré-imaginée en tant que Lightbeam pour être lancée à l’automne 2013.
Sous ce nom plus positif de « rayon de lumière », accompagnée d’un nouveau logo, l’extension est présentée sur le blog de Mozilla par Alex Fowler, le directeur de la vie privée et de la politique publique chez Mozilla :

Lightbeam pour Firefox : formation à la vie privée pour les utilisateurs et Open Data pour les éditeurs

Braquer un projecteur sur les données de pistage en ligne pour aider les gens à comprendre le Web autour d’eux. C’est ce que que nous avons entrepris de réaliser il y a un peu plus d’un an alors que nous commencions à développer un module complémentaire populaire et expérimental pour Firefox appelé Collusion.
Alors que les révélations sur la surveillance du gouvernement continuent d’étourdir les peuples du monde entier, il y a un autre domaine de collecte de données en ligne avec ses propres défis compliqués de transparence qui demeure important pour les utilisateurs. Et c’est la diversité d’entreprises tierces qui façonnent une grande partie de nos expériences en ligne aujourd’hui de la publicité au partage social et à la personnalisation. Les tiers font partie intégrante de la façon dont fonctionne l’internet aujourd’hui. Cependant, lorsque nous sommes incapables de comprendre la valeur que ces entreprises fournissent et de faire des choix éclairés sur leurs pratiques de collecte de données, le résultat est une constante érosion de la confiance pour toutes les parties prenantes.
Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer la sortie de la prochaine itération de Collusion, que nous appelons maintenant Lightbeam pour Firefox. La sortie s’est produite au MozFest de cette année.

Lightbeam est une extension pour Firefox qui met en lumière la gamme des entreprises de premier niveau et tierces avec lesquelles les gens interagissent tous les jours sur le Web. Le développement de Lightbeam pour Firefox a été élaboré avec le soutien de la Ford Foundation et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, et aidé par les professeurs et les étudiants de l’université Emily Carr d’art et de design.  



Comment fonctionne Lightbeam pour Firefox :
  • Visualiser le Web : Après avoir télécharger et installer l’extension Lightbeam dans Firefox, elle commencera à créer une visualisation en temps réel des sites Web que vous visitez et de tous les tiers qui sont également actives sur ces pages.
  • Analyser vos connexions : À mesure que votre visualisation augmente, vous pouvez regarder de près les relations entre les divers sites de premier niveau et tiers qui ont emmagasiné vos données. Vous pouvez également réinitialiser ou sauvegarder vos données.
  • Contribuer à l’open data (données ouvertes) : Dans le cadre de Lightbeam, nous créons une vue d’ensemble du pistage sur le Web et de la façon dont les sites de premier niveau et tiers sont reliés entre eux. Pour nous aider, vous pouvez contribuer avec vos données à notre base de données Lightbeam. Appelez-le un moment Magicien d’Oz pour le Web, où les utilisateurs peuvent collectivement tirez le rideau pour voir ses rouages.
  • Soutien des éditeurs : Au cours du développement de Lightbeam pour Firefox, nous avons travaillé avec un certain nombre des principaux éditeurs en ligne sur la valeur des données « crowdsourced » (externalisées de façon ouverte). Cependant, davantage de travail est nécessaire. Une fois que l’ensemble des données ouvertes aura eu le temps de mûrir, nous allons continuer à explorer la façon dont les éditeurs pourront bénéficier d’un éclairage supplémentaire sur l’interaction des tiers sur leurs sites.
Chez Mozilla, nous croyons que tout le monde devrait avoir le contrôle de ses données utilisateur et de sa vie privée, et nous voulons vous aider à avoir la capacité de prendre des décisions éclairées concernant votre expérience Web. Avec l’extension Lightbeam pour Firefox et les données ouvertes, nous fournissons une précieuse plateforme de recherche communautaire pour sensibiliser, encourager l’analyse et, en fin de compte, influencer le changement dans le domaine de la protection de la vie privée.
Lightbeam pour Firefox est encore à un stade précoce de développement. C’est seulement la deuxième version du module complémentaire. Tout le code est publié sur Github et disponible pour la communauté Mozilla pour hacker, étendre et améliorer. Lightbeam est maintenant en ligne et l’extension est disponible au téléchargement.
Lightbeam a été rendu public au MozFest de cette année, le plus grand événement destiné au public de Mozilla. Tout au long du week-end les participants feront du brainstorming et du prototypage aussi bien sur la technologie que sur le cursus pour aider à mieux former les internautes sur la vie privée.

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vendredi 25 octobre 2013

DES FONCTIONS CACHÉES DANS MAC OSX 10.9 MAVERICKS

On notera la possibilité d’identifier les applications qui communiquent votre localisation, l’activation de la fonction “Ne pas déranger”, l’accès simplifié aux émoticônes ou encore la possibilité de déplacer les fenêtres dans le Dashboard.


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MORT DE LA DISTRIBUTION SOLUSOS

J’avoue que l’annonce de la mort de la SolusOS ne me surprend pas le moins du monde. L’auteur annonce le tout dans un langage digne d’arracher quelques larmes au coeur le plus dur.
It is with a heavy heart that I must announce the closure of SolusOS. Simply put, there is no longer enough manpower to fulfil the vision. What began as a Debian derivative evolved into an independent distribution, without the large development team required to back such an effort.
Ce qui se traduit par :
C’est avec le coeur lourd que je dois annoncer la fermeture de SolusOS. Autrement dit, il n’y a plus assez de personnel pour concrétiser le projet. Ce qui a commencé comme une dérivée de Debian a évolué vers une distribution indépendante, sans l’équipe de développement suffisamment grosse nécessaire pour pérenniser un tel effort.
L’une des rares fois que j’ai parlé de cette distribution, j’avais été dubitatif sur la survie voire l’utilité de cette distribution, et d’un fork initié dans la douleur, ConsortOS.
Je souhaite bien de la réussite à SolusOS, mais je ne crois pas en la pérénité de leur projet. Qui se souvient du fork GoneMe ?
Ce qui est dommage, c’est le gaspillage de ressources et d’énergie lié à une volonté de forker pour un oui ou pour un non. Alors que cela pourrait aider des projets existant depuis pas mal de temps et qui aurait bien besoin d’aide pour faire avancer leur code.
Outre le fait que ce n’est pas la première distribution à clore ses portes cette année, ConnochaetOS nous a quitté en juillet 2013 pour citer un exemple. Evidemment, c’est une distribution moins connue, comme SolusOS. Mais des distributions plus connues souffre, je prendrais comme exemple la Frugalware Linux.
La distribution existe depuis 9 ans, sortant deux versions par an. La 19ième version, la 1.9 alias Arcturus prend du retard, étant annoncée sur le wiki pour le 28 octobre.
Il faut dire que c’est une distribution basée sur une petite équipe, surtout depuis le départ du fondateur pour travailler sur le code de LibreOffice à l’époque de la version 1.7.
Ryuo fait un travail monstre pour maintenir la distribution en vie, comme la réécriture complète de l’installateur, qui était assez imbuvable à l’époque de la 1.9pre2.
Je crains que nous n’apprenions d’ici une ou deux versions que la Frugalware ne suive le chemin de la SolusOS et ne ferme ses portes. A moins que ce ne soit d’autres projet ? Mais lesquels ? A vous de me dire, ne voulant pas m’attirer les foudres de certaines personnes :)
Ce qui en découle, c’est l’absence de nouveautés sur le plan des distributions. Depuis la sortie d’Ubuntu et de sa floppée de dérivées, des sites d’information grand public comme distrowatchmontre une absence de nouveautés flagrante, pour ne pas dire inquiétante.
En ce 25 octobre 2013, on s’aperçoit que la dernière annonce en une, c’est la gazette hebdomadaire de distrowatch. Rien en 4 jours, sauf deux sorties entre temps : l’annonce de la sortie d’une nouvelle version d’une dérivée peu connue d’Archlinux d’origine italienne et la sortie d’une version RC pour une dérivée de la SalixOS.
 J’ai connu plus dynamique. QuebecOS ? Pas vraiment mieux, je vous laisse juge. Mis à part la sortie d’une nouvelle version de Skype en une, et l’annonce de l’ultime version de la génération 5 de CentOS, c’est assez calme.
 
J’espère que ce n’est qu’une fatigue passagère, mais j’avoue que d’avoir si peu d’informations à se mettre sous la dent me fait penser que Cyrille Borne dans sa cruauté et son acidité n’a pas complètement tort quand il conclut un article en disant :
Pour le reste, rien de plus à raconter, rien de bien intéressant et de passionnant dans le monde Linuxien, rendez vous le mois prochain ou peut être dans plus longtemps tant l’actualité est horriblement pauvre.
Peut-être que la sortie d’une distribution majeure, même en version de développement donnera un coup de fouet bienvenu ?


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jeudi 24 octobre 2013

LE SAMPLING EST INTERDIT MAIS FAIS VENDRE

Le juriste texan Michael Schuster a récemment publié une étude empirique sur l’effet qu’a l’échantillonnage numérique (ou le sampling) sur les ventes de chansons protégées par le droit d’auteur et la façon dont cet effet devrait influencer l’analyse de l’utilisation équitable (Fair Use).
Schuster a analysé les ventes de plus de 350 chansons faisant l’objet d’échantillonnage par Girl Talk (Gregg Gillis) sur son plus récent album All Day, disponible en téléchargement libre sous la licence Creative Commons BY-NC. Mettant en corrélation l’utilisation d’échantillons sonores par Girl Talk avec les ventes des chansons complètes faisant l’objet des échantillonnages, Schuster (avec un degré de signification statistique de 92,5%) en arrive à la conclusion que les chansons utilisées (illégalement) par Girl Talk sur All Day auraient profité de meilleures ventes dans l’année suivant leur sampling que dans l’année précédente.

L’étude intitulée «Fair Use, Girl Talk, and Digital Sampling: An Empirical Study of Music Sampling’s Effect on the Market for Copyrighted Works» est actuellement en cours de révision afin d’affiner et finaliser la méthodologie et les conclusions. Mais déjà, ses conclusions remettent en cause 2 choses :
  • la pertinence de protéger – à tout prix – l’intégrité d’une œuvre originale;
  • la lutte des Majors contre l’utilisation équitable (Fair Use), l’équivalent du «droit de citer» bien admis en littérature.
Ce que tous savaient intuitivement est maintenant donc en voie d’être démontré scientifiquement. Or, si l’argument des Majors prétextant qu’ils subissent une perte de revenus lorsqu’un musicien utilise un petit bout de leurs bandes maîtresses originales (Master) pour créer une toute nouvelle oeuvre, on peut désormais s’attendre à des batailles juridiques à venir où le musicien pourra plaider que, comme c’est le cas avec Girl Talk, son utilisation artistique d’une partie d’une oeuvre préexistante risque, au final, de mieux faire vendre l’oeuvre originale faisant l’objet d’échantillonnage. On parle d’une promotion implicite de l’oeuvre originale lorsqu’elle est citée dans une oeuvre dérivée.
Pour voir un excellent documentaire sur cet enjeu, je vous invite à visionnerRIP: A Remix Manifesto. Bien que datant de 2008, les propos de ce films sont toujours d’actualité.

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lundi 21 octobre 2013

GOOGLE VA FERMER ANDROID


L’ouverture d’Android est fortement conditionnée par les intérêts des sociétés impliquées dans son développement. Alors que les fabricants et les opérateurs vont parfois à l’encontre de ses intérêts, Google reprend de plus en plus fermement le contrôle de son système — en vidant progressivement le projet open source de sa substance.
Le succès d’Android n’est en effet pas entièrement le succès de Google, qui s’est prise à son propre piège. L’ouverture et la gratuité lui ont permis de se libérer de la tutelle d’Apple dans le monde du mobile, avec ses applications et ses services en embuscade. Mais elles ont aussi permis à d’autres de se libérer à leur tour de la tutelle de Google.
Ainsi, moins de 6 % des applications Android téléchargées en Chine le sont à partir du Play Store : les services de Google sont totalement absents de l’écrasante majorité des smartphones chinois. Car ce n’est pas Android qui est populaire en Chine, mais des forks d'Android comme le Yi OS de Baidu, sur lesquels la firme de Mountain View n’a aucun contrôle.
Des captures de Yi OS.
Du contrôle, elle en a toutefois sur l’Open Handset Alliance (OHA). Autrefois symbole de la coopération entre les opérateurs, les fabricants et les distributeurs, ce consortium est aujourd’hui une arme qui permet à Google, à défaut de pouvoir combattre ce phénomène, d’au moins le contenir à la Chine.
Aucun de ses membres ne peut commercialiser un appareil utilisant un fork d’Android, sous peine que tous ses appareils perdent leur accès au Play Store. Acer l’a appris à ses dépens lorsqu’elle s'est mise en tête de produire un smartphone sous Aliyun, une variante chinoise d’Android. Le géant Google n’a pas hésité un seul instant à fourbir son arsenal de menaces pour faire plier le petit fabricant taïwanais, avec succès d’ailleurs.
Aucun membre de l’OHA ne peut même produire d’appareils utilisant un fork d’Android, sous peine des mêmes représailles. Amazon a ainsi toutes les peines du monde à trouver des composants en grand volume et à prix réduit pour son futur smartphone : les principaux sous-traitants ont prêté serment d’allégeance à la firme de Mountain View. Il ne restait que Quanta pour produire ses tablettes, dont le Fire OS ne contient pas une trace des services de Google, et un partenariat avec HTC aurait des conséquences explosives.
Les conditions de l’OHA sont justifiables : les services de Google sont certes implantés au cœur d’Android comme un cheval de Troie, mais en contrepartie, les fabricants profitent librement d’une base sur laquelle greffer leurs propres services. Comme le fait remarquer Ars Technica, Google a néanmoins considérablement revu à la baisse son implication dans l’Android Open Source Project, rompant au passage un certain équilibre.
Les applications de l'ASOP contre les applications de Google. Image Ars Technica.
Les applications de Google ont toujours été propriétaires, mais Google Search, Google Play Music, Google Calendar, Google Camera et bientôt Google Hangouts et Google Photos justifient aujourd’hui l’abandon de pans entiers de la version libre d’Android. Les plus petits fabricants n’ont d’autre choix que de respecter à la lettre le cahier des charges de l’OHA et de plonger dans une dépendance totale à Google — car il est impossible d’utiliser certains services de Google sans utiliser tous les autres (lire : Google, Motorola et Skyhook : de l'importance du contrôle des données de géolocalisation).
Seuls les plus gros fabricants peuvent résister : est-ce un hasard si Samsung a cloné chacune des applications de Google et développé sa propre suite de services en ligne, allant même jusqu’à proposer son propre SDK et sa propre boutique ? En minimisant l’emprise de Google sur ses clients, le coréen prépare son arsenal au cas où la guerre froide devait tourner à l’affrontement ouvert.
Un affrontement possible : le code d’Android est libre, mais cette liberté est plus que jamais sujette au bon vouloir de Google. Mais un affrontement encore lointain : la firme de Mountain View a résisté à la tentation d’utiliser Motorola comme bras armé. Pour le moment.



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COMMENT ROOTER SON ANDROID EN TROIS CLICS ?


Si vous souhaitez rooter votre téléphone Android pour sentir en vous cette toute-puissance du geek qui reprend possession de son matos, mais que vous n'avez pas le temps de vous prendre la tête avec des tutos compliqués, j'ai ce qu'il vous faut.
Ça s'appelle Kingo Android Root et c'est une application pour Windows qui permet de rooter en 1 click n'importe quel téléphone ou tablette sous Android ou presque. S4, Xperia Z, HTC One, Nexus 4...etc. Toute la liste des appareils compatibles est consultable ici.
Pensez à faire une sauvegarde de votre téléphone, puis installez le soft. Ensuite, activez l'USB Debugging dans les paramètres -> Options de développement de ce dernier, branchez le téléphone sur l'ordi, lancez Kingo Android Root et cliquez sur le GROS bouton orange "ROOT".

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LA CENSURE DES SITES WEB PAR UN GOUVERNEMENT


Censurer des sites web quand on est un gouvernement, c'est facile !
A l'origine, l'idée de la censure pour un gouvernement, c'est d'empêcher la populace d'aller s'informer sur les coups tordus et autres vérités que le celui-ci souhaite cacher. Il peut y avoir aussi des raisons économiques, mais le plus souvent, c'est parce qu'on n'assume pas sa politique intérieure.
M'enfin le véritable effet Kiss Kool de la censure sur le net, c'est que ça fait exploser la popularité et le trafic sur les sites bloqués. C'est donc le résultat totalement inverse qu'on obtient. La vérité est comme une rivière qui finira toujours par atteindre son but. On peut la ralentir, la détourner, mais jamais l'arrêter.
Sachez-le, bien en pratiquer la censure, c'est un métier ! Dernier exemple en date avec le Maroc et Maroc Telecom ADSL qui vient d'appliquer une censure de plusieurs sites sur son réseau de manière tellement grossière et inefficace que ça ferait rigoler
A l'origine, les mecs voulaient bloquer le média marocain indépendant Lakome.info (et .com) J'imagine, discrètement... Sauf que pour faire ça, ils ont bloqué aussi :
  • Heroku - une plateforme de cloud qui hébergeait des éléments de Lakome.info. Ce qui entraine par conséquent le blocage de milliers d'autres services basés sur Heroku.
  • Reflets.info qui a mis en ligne un miroir du site Lakome.
  • Pinterest - J'imagine que les bijoux fantaisie et les sacs à main posaient un problème au gouvernement marocain (JE DÉCONNE !!)
  • Instagram - On se doute bien pourquoi...

Alors évidemment, tous les Marocains se sont rués sur les VPN et les proxys, et Maroc Telecom a réagi en bloquant le service de VPN HideMyAss. Mouarf !
Maroc Telecom ADSL n'est donc qu'une bande de gros noobs... Déjà, je ne vois pas l'intérêt de bloquer ces sites, sachant que ça va juste faire buzzer le machin. Ensuite, pourquoi censurer Instagram et Lakome sans censurer ni Facebook, Twitter et tous les blogs de la terre ? C'est con, fallait aller jusqu'au bout de la démarche !
Enfin, la censure à la hache qui entraine dans son sillage des services comme Heroku, c'est juste démontrer par A+B que le type qui a organisé la blacklist est le roi des incompétents. Ah et comme certains services / sites sont bloqués uniquement dans la magnifique ville de Rabat, je me dis que le mec qui a configuré le bordel n'a pas non plus vraiment compris l'utilité de toutes les options qu'il avait devant lui.
Edit : Et on me dit que Lakome est accessible au Maroc en HTTPS. Décidement, plus efficace la censure de Maroc Telecom, tu meurs...
Bref, encore une pratique d'un autre temps qui ridiculise une fois de plus le gouvernement qui l'applique et qui emmerde un bon paquet de gens à l'échelle d'un pays, faisant au passage un maximum de pub pour les sites bloqués !
Moi, j'dis, BRAVO ! QUEL TALENT !

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ESPIONNAGE NSA : LA FRANCE EXIGE DES EXPLICATIONS DES ETATS-UNIS



La France a demandé aux Etats-Unis des explications au sujet de l'interception massive des communications téléphoniques des Français révélée par Le Monde.

Le journal communique notamment posséder des documents transmis par Edward Snowden d'après lesquels sur une période de 30 jours au début de l'année 70 millions d'enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par l'Agence nationale de sécurité américaine sur une période de trente jours, entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.
Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls a qualifié les actions de la NSA de choquantes. A la suite des révélations duMonde le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé, lundi, la convocation « immédiate » de l'ambassadeur des Etats-Unis au Quai d'Orsay, à Paris.
« Ce type de pratiques entre partenaires qui portent atteinte à la vie privée est totalement inacceptable. Il faut s'assurer, très rapidement, qu'en tout cas, elles ne sont plus pratiquées », a ajouté M. Fabius devant la presse.

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DES CLONES PARFAIT DES IPHONE 5C ET 5S

GooPhone est une entreprise chinoise à classer parmi les spécialistes de la contrefaçon “légale” des iPhone, puisque depuis quelques années maintenant elle copie systématiquement et de manière soignée chaque nouveau smartphone d’Apple tout en reprenant son appellation comme elle vient de le faire avec le 5C et tout récemment le 5S.




Rebaptisé pour l’occasion GooPhone i5S, son dernier ordiphone est une copie parfaite des derniers 5S aussi bien par le design avec son boîtier en aluminium anodisé, ses capacités techniques – puisqu’il embarque un processeur quad-core 1.2GHz et autre APN de 8 MP -, que par la palette de couleurs et ses declinaisons gris sidéral, argent et bien sûr OR, qui sera à n’en pas douter la plus populaire des 3.


Un vrai faux iOS 7 sous Android

Quant au système d’exploitation, c’est bien évidemment là aussi la copie parfaite de l’iOS 7 -  comme on peut le faire facilement avec AndiOS7 – dont le moteur n’est autre qu’Android OS 4.2, le tout étant proposé à un prix défiant toute concurrence soit 250 $ environ 183 € pour le modèle 8 Go de mémoire, un vrai cadeau. Quant à l’iPhone 5C en plastique – qui dispose du reste d’une fiche technique quasi similaire que le 5S -, il a lui aussi eu droit à son clone qui est déjà disponible à la vente dans sa belle palette de 5 couleurs au prix de 120 $ soit 88 €. Pour en savoir plus, direction le site GooPhone, LA

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dimanche 20 octobre 2013

DES MESURES SIMPLES POUR RENFORCER LA PROTECTION DE SA VIE PRIVÉE


Depuis quelques jours, le scandale du projet PRISM agite la planète et les interweb. Vendredi le quotidien britannique Le Guardian révélait l’existence d’un programme américain secret mis en place par la NSA et  espionnant les citoyens à échelle mondiale. Neuf entreprises sont montrées du doigt pour y avoir collaborer: Google, Microsoft, Apple, Facebook, Yahoo!, Youtube, AOL, PalTalk et Skype.
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez relire mon récent billet Internet menace-t-il nos libertés ?  qui résume le livre « Menaces sur nos libertés: comment Internet nous espionne, comment résister » de Julian Assange. En attendant voici quelques conseils qui ne solutionneront pas tout mais qui toutefois remettent en lumière certaines bonnes pratiques qu’on a trop tendance à oublier par paresse ou naiveté.
- Déchiqueter: ça parait tout bête mais en fait une grande partie des usurpations d’identité et autres accès à vos données privées se passent par vos déchets. Ordonnances médicales, étiquettes de médicaments, relevés bancaires, correspondances avec le gouvernement, etc…

- Protégez tous vos appareils avec un mot de passe: ordinateur, iPad, iPhone etc..
- Se déconnecter de tous vos comptes en ligne quand vous en avez fini: Twitter, Facebook, Google
- Utilisez différents noms d’usager et mots de passe sur vos comptes
- Bien relire et comprendre les conditions de vie privée sur les médias sociaux,  les renforcer le cas échéant. Ne jamais y indiquer votre date de naissance ni le lieu. Sur Facebook, « amis seulement est recommandé»
- Bloquez les cookies dans votre navigateur. C’est sûr qu’il faudra retaper vos mots de passe à chaque fois, à vous de choisir. Vider régulièrement la cache de votre navigateur, historique et cookies
- Faire attention aux services de géo-localisation qui sont de vrais mouchards et parfois activés par défaut lors de vos statuts et publications
- Si vous utilisez les services de Google, activez la double authentification par code
- Créez une alerte automatique sur votre nom avec Google alerte
- Activez les fonctions de cryptage de votre ordinateur: Filevault pour Mac et Bitlocker pour PC
- Masquez votre adresse IP: lorsque que vous naviguez et visitez des sites, vous laissez l’empreinte de votre adresse IP. Pour ce faire vous pouvez télécharger et installer le logiciel gratuit et open-source TOR

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ALTERNATIVES À SPOTIFY POUR ÉCOUTER DE LA MUSIQUE GRATUITE



Force est de constater que les modèles Deezer, Spotify et autres sites de location de musique ne plaisent pas à tout le monde. Blogmotion faisait pourtant parti des premiers à vous faire découvrir certains services comme Spotify...



Les alternatives se basant sur YouTube ne cessent de se multiplier !

Après Cogimix, voici Millsongs. Un site français qui a seulement quelques jours d’existence mais que je trouve prometteur. Il permet notamment d'écouter les chansons les plus écoutées sur Deezer dans un lecteur YouTube intégré, quelle bonne idée !

La seule chose que je reproche pour l'instant est la position du lecteur YouTube tout en haut, qui force à scroller trop souvent, ainsi que l'absence d'une favicon. Avoir le titre en cours d'écoute affiché en gros dans le bandeau serait aussi un plus.

Espérons que le projet s'améliore avec le temps mais c'est un bon début.

BLOGMOTION    

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samedi 19 octobre 2013

LES AFFAIRES SNOWDEN ET ASSANGE MONTRENT QU’AUJOURD’HUI ON CHOISIT DE TOUT FAIRE POUR DÉTRUIRE LE LANCEUR D’ALERTE


Les affaires Snowden et Assange montrent qu’aujourd’hui "on choisit de tout faire pour détruire le lanceur d’alerte", affirme dans un long entretien au Nouvel Observateur le maître du roman d’espionnage John Le Carré, dont le 23e livre, "Une vérité si délicate" (Seuil), paraît en France.

Le dernier roman de John Le Carré se déroule en Grande-Bretagne et à Gibraltar. Deux diplomates découvrent un scandale politique et se transforment progressivement en lanceurs d’alerte, écartelés entre leur conscience et leur loyauté de serviteur de l’Etat.
"Hormis le Guardian, personne en Grande-Bretagne, pas même la BBC, n’a ouvert le débat sur le contenu du message" de l’ex-agent de la CIA Edward Snowden, qui a révélé au monde les écoutes massives pratiquées par les services secrets américains au mépris de la vie privée des citoyens, confie au Nouvel Observateur John Le Carré, 82 ans samedi.

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vendredi 18 octobre 2013

CITYZEN WEB


Je me souviens avoir interviewé une blogueuse cubaine qui parlait d'internet comme d'un endroit où ses compatriotes (du moins ceux d'entre eux connectés au web) pouvaient avoir accès à une forme de citoyenneté qui leur était inaccessible dans leur vie à Cuba. ils pouvaient y vivre une expérience démocratique active et participative. Selon ses propres mots, “nous apprenons à être citoyens dans le cyberespace”. Même si elle faisait référence t aux restrictions à la liberté d'expression et de débat très spécifiques à Cuba, j'ai compris son message de façon plus large, et j'ai pensé à mes compagnons d’ activisme qui se définissent souvent comme des ‘citoyens d'internet”, ou résidents d'Internet. 

Alors que les mouvements militants sur la Toile ne cessent d'élargir leurs horizons et leur portée, beaucoup d'entre nous ont développé une approche participative et autodidacte de la citoyenneté, où le global l'emporte sur un lien légal avec une nation en particulier. Nous nous sommes non seulement battus avec énergie pour défendre certaines lois et en faire tomber d'autres, mais nous avons également commencé à développer des principes internationaux sur l'application des droits de l’Homme  en matière de surveillance des communications. Les notions de pays, frontière et nationalité restent prédominantes sur nombre d'aspects, mais elles ne semblent plus aussi clairement définies ou aussi contraignantes qu'auparavant.
Ces deux paradigmes, à savoir le monde traditionnel des nations et le nouveau monde des internautes aux frontières fluides, se sont heurtés violemment en juin dernier lorsqu'une fuite des documents de la NSA a révélé que le gouvernement américain espionnait une partie non négligeable de la population mondiale. On peut penser que cela se serait produit dans tous les cas, mais cette surveillance en marge de tout cadre légal et de tout contrôle est en lien direct avec la question des frontières et de la web-citoyenneté.
Nous savons à présent que les méthodes d'espionnage de la NSA reposent sur la notion arbitraire d'”étranger”. Partant du présupposé  erroné selon lequel un terroriste est généralement étranger, les autorités américaines ont décidé de surveiller les communications des étrangers au  sens large du terme, plutôt que de limiter leurs investigations aux personnes ayant un lien prouvé avec des organisations terroristes.
S'il pouvait être prouvé par des analystes qu'un individu était étranger ou “avait 51% de chances d'être étranger”, par un calcul basé sur la régularité des contacts entre cette personne et des individus situés hors du territoire, la NSA pouvait alors espionner quiconque il lui plaisait.
Aux États-Unis, de nombreux militants se sont mobilisés pour défendre les droits des citoyens américains face à cette pratique.En effet, selon ces critères, plus de la moitié de la population a été jugée “étrangère”. Mais les méthodes farfelues de la NSA pour mesurer le degré de contact avec l'étranger de chaque individu montrent bien qu'en ligne, il est absolument impossible de privilégier les droits d'un groupe (ici, les “Américains”) plutôt que d'un autre.
Cette politique illustre aussi la perméabilité de nos frontières. La plupart d'entre nous sont ressortissant d'au moins un État,mais nous communiquons tous les jours avec des personnes d'autres pays, et cela via internet. Nos frontières sont fluides.
Hors ligne, nous admettons que les lois et les droits de chacun varient d'un pays à l'autre. Mais sur la Toile, où les normes sociales et les réalités de la technologie ont engendré une réalité plus fluide, il est difficile d'accepter un tel postulat. Si nous continuons à protéger uniquement les droits de certaines personnes en nous basant sur la nationalité, ou tout autre critère aléatoire, nous y perdrons forcément. Nous nous devons de voir l'absence de frontières que nous a offert la technologie, non seulement comme un magnifique concept, mais aussi comme une réalité pragmatique. Internet est un endroit où nous pourrions enfin tenter de protéger les droits de chacun, de manière égalitaire.
Face à tous ces défis, les défenseurs des droits de l'homme à travers le monde militent pour l'affirmation et le respect des droits universels, un concept dont les dirigeants américains (qui n'avaient visiblement pas prévu les événements à venir) furent les initiateurs. Nous avons à notre disposition un moyen de communication qui n'est pas complètement universel, mais qui s'en approche le plus par rapport à tout ce que nous avons eu. Internet ne nous permet pas seulement d'envisager l'universalité de façon concrète- il nous donne aussi le pouvoir d'agir dans ce sens.
Ellery Roberts Biddle est éditrice de Global Voices Advocacy et fait partie de la communauté Global Voices depuis ses débuts. Elle habite à San Francisco, où elle passe la plus grande partie de son temps à analyser et rédiger des articles sur la liberté d'expression et la protection de la vie privée en ligne, ainsi que sur l'utilisation d'internet à Cuba. Elle publie également sur son blog, half-wired. Suivez-la sur Twitter : ellerybiddle.

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OVH SUMMIT 2013


OVH organisait sa grande messe annuelle pour la première fois il y a quelques jours lors du OVH Summit 2013. Au programme de nombreuses conférences qui permettent de comprendre l'infrastructure OVH ainsi que les choix en amont.

Les conférences parlent de DDoS, PRA, vRack, watercooling, serveurs dédiésserveurs mutualisés, hubiC, OpenVZ, sécurité, centralisation, stockage, cloud storage, etc. L'approche et l'éthique d'OVH sont intéressantes et me rappelle parfois celles de Free sur l'aspectcommunication décomplexée.
Les conférences sont accessibles et synthétiques, tout en rentrant parfois dans les détails techniques.
Deux conférences, la première sur le web :



Et la seconde sur hubiC :
 


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